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[Colombeau]

A.C.G.C


--- Généalogie en Cévennes ---
Supplément Informatique au bulletin N° 72-3
« CevenNetInfo »



Le rendez vous du 26 Août est donc fixé à partir de 9H à la maison du Mont Lozère au pont de Montvert.
Dès 9H30, nous ne tarderons pas trop pour boucler les formalités d’usage avant que le micro ne fasse le tour de la salle permettant ainsi aux nouveaux venus de se présenter et de nous dire deux mots sur leurs recherches.
Nous pourrons ensuite écouter notre charmante et sympathique adhérente Josette, nous conter les événements du 23 juillet 1702 au Pont de Montvert et par lesquels a débuté un épisode des plus mouvementés de nos cévennes.
Vers les 12H30 vous pourrez pique-niquer ou réserver votre repas dans un des deux fameux restaurants du lieu.
L’après midi nous aurons rendez vous dès 14H30 au château de Grizac, maison natale du pape Cévenol URBAIN V, pour sa visite et aussi pour y rencontrer M. le Marquis de LAUBESPIN, descendant de la famille ‘’GRIMOARD’’.
Nous terminerons avec l’exposition sur la vie et l’œuvre d’URBAIN V, commentée par Mme Anne TREMOLLET de VILLERS, une spécialiste du Pontife.
Nous pouvons dores et déjà dire que les absents auront tort. . . 
(En dernière page du dernier bulletin papier N° 72, retrouvez tous les renseignements sur cette journée)

La rédaction du CevenNet a enregistré sa première réaction négative :
Le premier paragraphe du dernier bulletin a suscité l’émoi chez une de nos adhérentes.
Nous prions toutes les personnes (belle mère ou pas) choquées, troublées ou agacées par cet humour de premier degré de bien vouloir nous en excuser.

Humour et Anecdotes:
Villenauxe-la-Grande -10-. Excommunions des chenilles et des mulots.
Parties unies, faisant droit sur la requête des habitants de Villenoce, admonestons les chenilles de se retirer dans six jours et à faute de ce faire, les déclarons maudites et excommuniées.
Sous le règne de François 1er, on excommuniait encore les chenilles et les mulots, qui faisaient tort à la récolte, on leur donnait un avocat qui plaidait contradictoirement leur cause contre les fermiers.
Source: Sentence de Jean Milon, official de Troyes en Champagne du 9 juillet 1516.

Pensez y, faites vérifier régulièrement vos toitures et charpentes.
Coussey -88-
Le 09 Février, environ 05 heures du matin, l'étable de la Marcarerie de Mer de COUSSEY qui depuis longtemps menacait de ruines était enfin tombée par les grands vents, un pauvre muet agé d'environ 15 ans qui s'y était latiné pour y avoir couché la nuit a été tué sous les ruines avec les bêtes. Le Marcar et sa femme ayant certifié luy avoir faire ses signes de chrétien et un chapelet ayant été trouvé dans sa poche. Son corps a esté inhumé avec les cérémonies accoutumée dans le cimetière de cette Paroisse le même jour en présence de toute la Paroisse et spécialement de Louys LECLER, de Elophe ROYER et Maurice GAHON, qui ont signé avec moi
Source: registre paroissial.

Chirac -48- . Quand le ciel vous tombe sur la tête.
Marie Negre fillé âgée de dix sept ans ou environ fust tuée sortant de l'église et venant de la procession qui se fit pour appaiser le temps par le batan de la grande cloche qui se rompit et luy écrasa la teste, ne pouvant jamais avoir aucune parolle fort, honeste fille et dévote et cella arriva le vingt cinquième may 1683 à quatre heures du soir et feust ensevelie le 26eme constre l'enceinte de la Chapelle de Notre Dame aud. cimetière. Présans Me Gabriel Bringuier régeant de la ditte ville soubsigné et Pierre Castagnier sonneur des cloches et Charles Fabre soubsigné et moy
Source: Registre paroissial - EDT049-GG - article 2 - (photo 126)

Petits rappels.
Lors de l’assemblée générale du 26 août prochain, il devra être procédé au renouvellement de plusieurs sièges du conseil d’administration dont celui de Président.
Continuer dans un esprit de partage, d’entraide, de conservation et protection du patrimoine associatif, modernisation et uniformisation des moyens mis à la disposition des adhérents, telles pourraient être les prochaines lignes de conduite du bureau.
Des dispositions ont étés prises par le bureau dans le cas extrême où l’A.C.G.C devrait voir son aventure s’arrêter. Quel dommage, quel gâchis après presque 20 ans de bons et loyaux services.
L’appel est lancé aux bonnes volontés qui sont prêtes à donner quelque peu de leur temps libre.
Faites vous connaître auprès de notre Président ou de notre Secrétaire.

Toute correspondance concernant le CevenNetInfo doit être adressée à : cevennetinfo@tiscali.fr
Pour l’association, son administration ou le site Internet écrivez directement sur : site.acgc@laposte.net
Merci de votre compréhension.


Quelques sorties :
Jusque au 20 août, Camprieu -30-
Exposition ateliers : Sur les chemins des paysages cévenols
Exposition présentant les paysages du Parc des Cévennes associée à un riche programme d'ateliers et animations : sculptures, jeux en bois, projections, peinture sur bois...
RDV : Tous les jours de 14 h 30 à 19 h à la Maison du bois. Renseignements : OT Camprieu 04 67 82 64 67

Du 4 au 6 août, Florac -48-
6 ème Journée des bergers
A 18 h, les bergers transhumants, vous conduiront à travers l'exposition "bergers des Cévennes", à 19 h 30, à la salle des fêtes, grillades d'agneaux de parcours, suivi d'une projection-panoramique sur 5 écrans géants "saison de bergers en Cévennes"
RDV : à 18 h - château de Florac (entrée gratuite)
Conseils : l'animation se déroule en plusieurs étapes, possibilité de participer à l'une ou l'autre de ces étapes. Participation à la projection 6 €, gratuit pour les - de 12 ans.
Renseignements : OT Florac 04 66 45 01 14

Les 07 et 21 août, Saint Privas de Vallongue. -48-
Diaporama : Les hommes et la nature en Vallée Longue
Découverte panoramique de la Vallée Longue, ses paysages, son patrimoine architectural, sa faune et sa flore.
RDV : 21 h au village vacances
Durée : environ 2 h sur réservation au 04 66 45 53 78

Du 11 au 15 août, Barjac -30-
Foire à la Brocante et aux antiquités.
Journée marchande le 11 août. Plus de 400 exposants vous attendent dans les rues de Barjac pour cette manifestation Internationale.

18 et 19 août, Pont de Montvert -48-
A la rencontre des métiers d'Art entre Cévennes et Mont Lozère.
La curiosité est un vilain défaut...mais lorsque les artisans d'art ouvrent les portes de leurs ateliers, ce serait dommage de ne pas en profiter !
Journées Portes ouvertes dans les ateliers de plus de 18 artisans d'art des Cévennes et du Mont Lozère :
BOIS : sculptures, encadrements, charpenterie. METAL et PIERRES : dinanderie, coutellerie, sculpture, création de bijoux, joaillerie VEGETAL, PAPIER TERRE, TEXTILE.
Renseignement au 04.66.45.81.94

Le Pompidou -48-: 18 août 2006.
L'histoire dans votre assiette : Le Pompidou et ses chemins
Draille, chemins muletiers ou royaux, chemins des camisards...vous sont contés entre chaque plat du repas
RDV : 20 h à l'auberge du cheval blanc
Prix du repas : 14 €, réservation obligatoire à l'auberge du cheval blanc : 04 66 60 31 88
Groupe : 30 pers.

2, 3 et 4 Septembre à Bessèges -30-
Fête de Bessèges
Corso Fleuri,
Feu d'artifice le dimanche 3 à 22h30 aux berges de la Cèze.

Des adresses :
A signaler la mise en place depuis quelques mois d’un site reprenant les Tables Décennales de la Gironde.
Déjà presque 100 communes ouvertes sur 542. Ce n’est qu’un début mais il va grossir au fur et à mesure des semaines et des mois à venir.
http://www.geneawiki.com/index.php/Tables_d%C3%A9cennales_de_la_Gironde

Mise à jour, en juin dernier, du site camisards.net avec entre autre une biographie du lieutenant général de Broglie et une rubrique qui mérite le détour « essais et divers »
http://www.camisards.net/

Idée cadeau :
Bâtisseurs de paysages en Cévennes : Les jardiniers de la pierre
de Marie-Anne Aubert
Nous sommes en Cévennes, pays de roches et de murailles. Si les millénaires ont composé la terre en roches, l'homme depuis des siècles en utilise la puissance pour assembler murailles, demeures et ouvrages souterrains, transformant, comme le dirait Alain Renaux, l'abondance en richesse. Quelques-uns y sont nés, d'autres sont venus d'ailleurs ; la parole est donnée à ceux qui, parmi eux, d'une vallée à l'autre, bâtissent un pays dont ils respectent l'harmonie ancestrale. Nous suivons leurs témoignages, de vie quotidienne en entreprise cyclopéenne, de l'approche traditionnelle de la pierre à une démarche artistique... Et découvrons : agencer la pierre nue relève d'un art... de vivre.
Marie-Anne Aubert, arpenteur solitaire, comme elle se définit elle-même, propose une approche singulière du pays Cévenol, montrant que l'esthétique, la forme et l'histoire se croisent dans le rapport qu'entretiennent les habitants avec la matière, le paysage et leur propre existence, elle a recueilli dans cet ouvrage divers témoignages de ces bâtisseurs de pierres en Cévennes, illustrés par ses photographies.
Éditeur : Champ Social (2006), Collection : Des terres et des hommes, Format : - 174 pages,
ISBN : 2913376703, Prix 21€

Mais que faisaient nos ancêtres cultivateurs, laboureurs, journaliers et autres jardiniers?
L’année du laboureur : AOUT.
En Août. On ne commencera le troisième labour des jachères qu’à la fin du mois, après la moisson, pour y semer du blé en Octobre.
On ne manquera pas aussi, d’abord après moisson, de labourer les vignes qui n’ont pas eu leur troisième labour avant l’Août.
On sèmera des navets vers la mi-Août dans les terres légères et sèches. Ils seront bons à manger en Octobre.
La moisson ou récolte du froment se fait vers la mi-Août, et se termine ordinairement à la fin du mois. S’il y a du blé moucheté, on le met à part dans la grange, afin qu’il n’en tache pas d’autre : le blé germé se met aussi séparément, pour la semence. Voyez en Avril ce qu’on a dit des moissonneurs.
On recueille aussi les avoines, l’orge, le chanvre, le lin. Dans l’Isle-de-France, ou les avoines sont fortes, on les scie comme les blés.
On coupe les sainfoins et la luzerne pour la seconde fois ; ou bien on les laisse monter en graine si l’on veut, pour en semer d’autres. On conserve ces graines en les étendant fort mince dans le grenier, et les remuant de temps en temps.
Le blé sarrasin, le premier semé sera mûr à 1a fin du mois. Il faut le serrer bien sec.
Les mousserons viennent à la mi-Août dans les friches, dans les prairies et les vieux sainfoins où les chevaux pâturent.

Quand on n’a pas pu fumer les terres aux premiers labours, il faut y charrier du fumier pour les fumer au quatrième et dernier labour, ce qui vaudra toujours mieux que de n’y en point mettre du tout. Ce fumage même conviendra mieux dans les terres fraîches, en n’y mettant que des litières ou fumiers non consommés, qui soulageront ces terres, de forte que le blé s’y conservera plus sain, et y viendra mieux.
Il faut battre du seigle aussitôt qu’on l’a recueilli. On sait qu’on ne le bat point au fléau qui romprait la paille, mais par poignées sur un tonneau couché à terre, de sorte qu’il n’y a que l’épi qu’on frappe sur le tonneau pour l’égrener, et la paille reste entière dans les mains. On le bat dès à présent, non seulement pour avoir de la semence en Septembre, mais aussi pour avoir des liens pour lier le froment et les avoines que 1’on coupe ensuite, on en lie aussi les bottes de foin pour la maison : le reste sert pour faire des liens l’année suivante, et pour accoler la vigne. On en couvre aussi des bâtiments dans les basses-cour, et ces couvertures sont plus propres et durent plus longtemps que celles de chaume : on en fait encore de bons chapiteaux aux murs de clôture à la campagne, en l’employant par coussinets fort serrés de l’épaisseur de six à sept pouces, et qui déborde le mur de quatre pouces de chaque côté, formant ainsi une tablette assez favorable aux espaliers : on les recouvre de terre en bahut. La bruyère fait aussi de ces chapiteaux.
On fait les bottes de feure-long ou paille de seigle très-grosses. On les lie par le bas d’un fort lien, et d’un second qui prend par dessous la botte pour empêcher le premier de glisser. On met ces bottes debout sur les poutres des granges pour les réserver des souris jusqu’à l’année suivante.
Quand on a beaucoup de prunes, on en fait sécher au four sur des clayons, quand le pain est tiré. Les pruneaux de prunes de Damas sont bons pour le commun ceux de sainte Catherine pour la table du maître.
On coupe pour la seconde fois à la mi-Août, les joncs et les roseaux entre deux eaux, pour les détruire.
On fait des trous d’abord après la moisson pour planter des arbres ; ils en valent mieux d’être faits de bonne heure.
On bat du froment après le seigle, pour les semences.
Il faut saçler et nettoyer d’herbes le safran, sans attendre le mois de Septembre.
Les chardons à foulons, qu’on cultive dans les pays où il y a des manufactures de laine, doivent être coupés par un beau temps, liés par paquets qu’on suspend à l’air & à l’abri de la pluie.

Bestiaux & volailles. On tend des quatre-de-chiffre autour dés ruches, pour prendre les mulots qui mangent la cire : les abeilles dans tout autre temps s’en débarrassent elles-mêmes. Il se livre souvent dans ce temps-ci des combats avec des abeilles étrangères, il faut y prendre garde ; le bruit d’un coup ou deux de pistolet les arrête et les sépare : sans cela une des, deux colonies périrait.
On continue l’herbe aux lapins.
On engraisse des poulets dans l’épinette, comme nous l’avons dit en janvier.
Les oies et les dindons continuent d’a1ler aux champs. Ces derniers sont friands de vers d’hannetons, qu’on trouve en labourant. Les poules aiment beaucoup les limaçons qu’on leur donne en leur cassant un peu la coquille la première fois.
On châtre les agneaux qu’on veut élever.
Ventes et achats. Le bétail pour engraisser sera plus tôt en état de vente si on lui donne une pâture fraîche et abondante. On le mène dans les chaumes de blé.
Les veaux sont rares et chers.
La seconde volée des pigeonneaux vient dans ce mois-ci ; c’est la meilleure, parce qu’ils trouvent à vivre abondamment ; c’est pourquoi il ne faut pas tout consommer ou vendre, mais en laisser aller une partie pour repeupler le colombier.

On vend les œufs jusqu’au 15 du mois seulement ; ensuite on les amasse jusqu’à la mi-Septembre, pour les vendre à l’entrée de l’hiver, lorsque les poules ne pondent plus. On connaît que les œufs sont frais quand, en les mirant à la lumière, ils font clairs, et qu’on n’y voit point une multitude de petits points qui annoncent qu’ils sont vieux ; ou bien en les mettant dans l’eau, les frais vont au fond, et les vieux surnagent un peu, ou même tout-à-fait. Les gens de campagne mettent tremper les oeufs dans de l’eau fraîche pour les conserver frais pendant quelques jours.

Source :
Le XVIII° siècle voit la multiplication des ouvrages de littérature agricole (1214 éditions sur le siècle), dont le plus répandu est La Nouvelle Maison rustique ou Economie générale des biens de campagne de Louis Liger, véritable best-seller agronomique (Moriceau 1996 page 44) édité à onze reprises de 1700 à 1790. C’est cette dernière édition, revue et augmentée, qui sera utilisée, chaque mois, pour la mise en ligne ici même de morceaux choisis et commentés par Thierry Sabot pour Histoire-Genealogie.com.

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