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Supplément Informatique N° H.S -06

--- Généalogie en Cévennes ---


Atelier de paléographie

Reine nous fait savoir que les cours de paléographie pourraient reprendre dès septembre, tous les 15 jours et le mardi à 14 heures 30.

Ceux-ci s’adresseront plus particulièrement aux personnes ayant déjà des bases et porteront sur des textes difficiles et anciens, avec initiation au latin.

Reine ne promet pas une lecture parfaite, mais comment tirer le plus de renseignements possibles d’un acte en tenant compte de la qualité et des difficultés des reproductions.

Le lieu du rendez-vous est à étudier selon le nombre de participants.

Contacts email : aimefrancois.duigou@wanadoo.fr


Pour les débutants :

Ils devront s’adresser aux Archives Départementales de l’Hérault qui dispensent des cours.
Vous pouvez vous procurer le programme du service éducatif auprès des Archives Départementales.

Email : archives@cg34.fr

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Réservez dès maintenant ce week-end généalogique..

Samedi 18 et dimanche 19 novembre 2006 de 10h00 à 18h00.

IX° Journées Généalogiques du Gard à Nîmes

Organisées par l'Union des Généalogistes du Gard, Salle du Stade des Costières.

Le programme complet sur http://suzegranger.free.fr/RubrJourn.html.
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Midi Libre du 22 août 2006.

A Mialet, mémoire protestante et fierté cévenole

« Si Roland revenait aujourd'hui, il reconnaîtrait certainement sa maison. » Rien n'a changé au Mas Soubeyran. Sur la commune de Mialet, le musée du Désert "histoire des Huguenots et des Camisards en Cévennes" abrite la mémoire protestante.

Dans une demeure en pierre où Roland, chef camisard, vit le jour en 1680, deux historiens, Franck Puaux et Edmond Hugues, ont rassemblé en 1910 des collections d'objets, de livres et de tableaux, dans le seul but de perpétuer le souvenir d'une période noire du culte protestant. En gros, de 1685 (révocation de l'Édit de Nantes) à 1787 (Édit de tolérance), soit un siècle de persécutions et d'obscurantisme pour un culte qui a rencontré un très large écho en terre cévenole.

Cette période, appelée le Désert, a nécessité une adaptation de tous les instants pour continuer à célébrer le culte malgré les persécutions. Dans les bois, en garrigue, ou dans des grottes, les protestants cévenols ont vécu leur religion en toute clandestinité. Conversions forcées au catholicisme, enlèvement d'enfants éduqués de force dans des écoles catholiques, frontières fermées aux candidats à l'exil vers la Suisse, la Prusse, l'Angleterre et, au-delà, l'Amérique ou l'Afrique du Sud... le pouvoir royal, notamment sous Louis XIV, n'a fait preuve d'aucune clémence envers les Fanatiques, comme il les nommait lui-même. Sur le terrain, la répression est farouche : prédicants soumis aux pires tortures, croyants envoyés aux galères après s'être faits surprendre en flagrant délit de culte, la révolte gronde chez les protestants languedociens.

C'est un fait-divers entré dans la légende qui embrase les Cévennes. Le 24 juillet 1702, Abraham Mazel et ses compagnons tuent l'abbé de Chayla au Pont-de-Montvert. Ces huguenots, qui ne demandaient au départ que la libération de six de leurs compagnons, entreront dans l'Histoire sous le nom de Camisards. Durant deux ans (1702-1704), 1 500 à 2 000 hommes allaient tenir tête aux troupes royales fortes d'un contingent de 30 000 soldats. Connaissance du terrain et foi inébranlable étaient les atouts de cette armée de Dieu. La reddition de Cavalier, autre chef camisard, et de sa troupe auprès du maréchal de Villars sonnait pourtant la fin de ce conflit au terme de deux années de souffrance.

La répression continuait bon train tout au long de ce XVIIIe siècle, avant que ne soit enfin rédigé l'Édit de tolérance en 1787 puis, deux ans plus tard, la déclaration des droits de l'Homme qui accordait la liberté de conscience aux protestants. Une reconnaissance tardive, une victoire contre la tyrannie.

O.R.Le musée est ouvert tous les de 9 h 30 à 19 heures.



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